Le mot du curé: Vivre notre Carême

La pensée de la mort au début du carême, c’est un avertissement ; c’est une leçon. Si nous
voulons ressusciter avec le Christ, il faut mourir avec lui, donc le suivre, dans sa vie pénible et laborieuse de Nazareth où il nous apprend à mortifier nos sens ; dans ses randonnées apostoliques et sur le chemin de Calvaire où il nous apprend, avec la pénitence, l’oubli total de soi ; dans ses entretiens fréquents avec le Père, où il nous apprend à prier sans nous lasser jamais.

Prière, pénitence, travail expiatoire nous aideront à mourir à nous-mêmes, un peu chaque
jour, et à préparer cet instant où notre âme, libérée de notre corps et purifiée du péché,
pourra rejoindre dans la joie Celui qui a vaincu la mort et nous a mérité la vie.

Pendant le Carême, souvenons-nous que nous sommes poussière et que nous retournerons
en poussière. Souvenons-nous que nous avons à mourir chaque jour, si nous voulons que la mort soit pour nous un gain et non une épouvante, le saut d’un enfant dans les bras de son Père et non la souffrance éternelle loin d’un Dieu qui nous a aimés et rachetés de son sang.

Père Nicolas Tshijika, Ofm.

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