Cinquième soirée –  « PRIÈRE – ADORATION – SACREMENT DE RÉCONCILIATION  » 

Nous vous invitons à participer au cinqième mercredi de carême de cette année qui aura lieu à l’église Saint-Sulpice à Beauvechain, le 29 mars de 20H à 21H.

Imaginons bien ce qui va se passer si, pendant des mois, si nous ne faisons pas de mises à jour sur nos ordinateurs ! À un moment ou à un autre, les systèmes d’exploitation vont se mettre à bé­gayer ! Ou alors, il va y avoir de graves problèmes de vulnéra­bilité. Le pare-feu ne fonctionne plus. Les virus peuvent causer un désastre dans nôtre PC – et à la fin toutes nos données seront fichues.

Je n’ai pas besoin de pardon, ni de confession, c’est presque aussi mauvais que d’affirmer : Je n’ai pas besoin de faire des mises à jour. Mon logiciel fonctionne bien comme ça.

Dieu – on pourrait le dire ainsi – nous a créé en faisant de nous un logiciel parfait. Mais ce logiciel a besoin aussi de mises à jour. Si nous ne faisons pas ces mises à jour, même le meilleur des sys­tèmes d’exploitation sera fichu. La CONFESSION – on l’appelle aussi « Sacrement de Pénitence et de Réconciliation » – est la meilleure offre de mise à jour que Dieu nous donne.

Le pé­ché, ce n’est pas seulement le mal que nous faisons, c’est aussi le bien qui est à notre portée et que nous ne faisons pas. Le péché, ce n’est donc pas seulement la colère, la méchanceté, la jalousie et toutes nos petites tricheries. Le péché, c’est aussi quand nous aurions pu aider quelqu’un et que nous ne l’avons pas fait. Lorsque nous avons des talents, et que nous avons été trop paresseux pour les utiliser. Lorsque nous aurions pu nous battre pour une cause juste, mais qu’au lieu de cela, nous nous sommes enfuis lâchement.

Tous ces péchés et toutes ces omissions agissent comme des virus dans un PC. Ils freinent notre vie et la rendent triste et moche. Un péché en entraîne un autre. Les mauvaises habi­tudes s’infiltrent. Souvent nous croyons qu’avec un peu de bonne volonté nous arriverons à réparer panne«

La parabole de l’Enfant prodigue – il vaudrait mieux dire « la parabole du Père miséricordieux – est une des histoires les plus géniales de la Bible. Elle nous montre un Dieu si plein d’amour et de bonté pour nous que rien ne peut le dissuader de nous aimer, même les pires crimes qu’on puisse faire.

Peut-être que nos péchés ne sont pas aussi grands que ceux de l’Enfant prodigue. Mais nous avons tous besoin, que Dieu nous accueille de son amour infini, et qu’il remette le compteur à zéro. Venez (…) – dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine. (Is 1,18)

Les prêtres aussi se confessent. Même le pape s’agenouille régulièrement dans un confessionnal pour dire ses péchés et ses omissions à un pauvre petit prêtre, et pour se laisser réconcilier avec Dieu. Imaginons un peu ce prêtre, qui doit écouter les péchés du pape ! (YOUCAT – FR)

Service de communication de l’UP Beauvechain