des Montfortains et des Doyennés : Leuven et de Grez-Doiceau
Le pèlerinage aura lieu le samedi 3 mai au départ de Leuven jusqu’à Basse-Wavre en reliant ainsi 2 églises jubilaires et en s’inscrivant dans la démarche jubilaire. Tout au long de la journée, possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation dans les 3 langues, dans les 3 églises, en marchant. Le pèlerinage se fait à pied (21 km), à vélo (2 X 26 km) ou en voiture (20 km) suivant un programme adapté pour chaque mode de transport. A Nethen, un arrêt est prévu à la cure (Ruelle du Curé, 1) pour les marcheurs et les cyclistes pour un temps d’enseignement dans les 3 langues), de prière et un repas. Les paroisses du doyenné de Grez rejoindront au fur et à mesure le groupe des pèlerins (à Leuven, à Nethen, à la Chapelle Robert, à Basse-Wavre). A 15h15, messe chantée à Notre-Dame de Basse-Wavre dans les 3 langues (néerlandais, français et anglais avec traduction sur écran), présidée par le Père Ghislain Kasereka (Montfortain) – Le pèlerinage est gratuit.
1. MARCHEURS :
7h30 : Réunion à l’église Saint-Quentin (Naamsestraat à Leuven). Explication par le guide de l’église paroissiale. Un petit groupe partira de l’église Sint-Pieter (église jubilaire de Leuven) pour rejoindre l’église Sint-Kwinten. 7h45 : Départ pour Nethen. 10h30 : Arrivée à l’église de Nethen. Enseignement et temps de prière sur le thème de l’espérance et de Marie. Distribution panier-repas, biscuits et une boisson et repas sur place 11h30 : Départ pour Basse-Wavre. 15h00 : Arrivée à Basse-Wavre. 15h15 : Messe chantée 16h00 : Possibilité de suivre le parcours jubilaire dans la Basilique. 17h15 : Gâteau et café. 18h15 : Retour en voiture ou en train
Remarques : – Bonnes chaussures de marche.Itinéraire à travers champs, chemins parfois étroits et plus difficiles. !!!!!
Passage à la chapelle Robert et derrière la gare de Florival où peuvent nous rejoindre les pèlerins
2. CYCLISTES :
10h45 : réunion à l’église Saint-Quentin (Naamsestraat à Leuven). Explication par le guide de l’église paroissiale. 11h00 : Départ pour Nethen. 12h00 : Arrivée à l’église de Nethen. Enseignement et temps de prière sur le thème de l’espérance et de Marie. Distribution panier-repas, biscuits et une boisson et repas sur place. 13h00 : Départ pour Basse-Wavre. 13h45 : Arrivée à Basse-Wavre. Gâteau et café. Possibilité de suivre le parcours jubilaire dans la Basilique. 15h15 : Messe chantée 16h00 : Retour à Louvain à vélo Remarques : – Vélos (électriques) en bon état !
3. Automobilistes :
14h00 : Réunion à l’église Saint-Quentin (Naamsestraat à Leuven). Explication par le guide de l’église paroissiale. 14h15 : Départ pour Nethen. 15h00 : Arrivée à Basse-Wavre. 15h15 : Messe chantée. 16h00 : Possibilité de suivre le parcours jubilaire à la Basilique. 17h15 : Gâteau et café. 18h15 : Retour en voiture (en emmenant les marcheurs).
« Nous sommes les témoins de Sa résurrection d’entre les morts, parce que nous avons mangé et bu avec Lui après Sa résurrection » (Actes des Apôtres 10,41) racontaient les premiers Disciples de Jesus-Christ au cours de leur vie, transmettant ce message à leurs disciples. C’est grâce à ces derniers et à ceux qui les suivirent, étant tous devenus porteurs du même message de la Résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, qu’à travers les siècles il est arrivé intact jusqu’à nous.
À notre tour – et c’est maintenant – de le transmettre avec le même enthousiasme et la force de l’Esprit Saint.
Au cours de la dernière de nos rencontres de Carême, nous vous invitons à la célébration du Sacrement de la Réconciliation à l’Écluse le 9 avril 2025 à 20h.
Dans la quatrième partie des réflexions pour le Carême 2025, je tiens à proposer des réflexions générales se rapportant au péché et, par conséquent, sur le Sacrement de Réconciliation.
Qu’est-ce que le péché ? Pour comprendre de quoi il s’agit, il faut d’abord être conscient qu’il est possible de le comprendre pleinement, ainsi que de bien l ‘expliquer, uniquement dans le contexte de la relation de chacun de nous avec Dieu, qui nous a créés, et nous a donc appelés à l’existence. Dans notre nature humaine, était inscrite aussi la possibilité spontanée de faire le bien. C’était la déduction naturelle de l’état de l’homme, possédant la pleine grâce (comblé de grâce) au moment de sa création. La trace et l’écho de cette capacité sont aujourd’hui la loi morale, à savoir universelle, qui reste a jamais inscrite dans notre nature humaine et qui s’applique à tout être humain, quels que soient le lieu et le moment de sa naissance, de même que la culture à laquelle il appartient. Proprement dit, il s’agit d’une obligation:« Ne fais pas aux autres ce qui ne te plaît pas » ou, sous la forme exprimée dans l’Évangile par Notre Seigneur Jésus-Christ : « Faites aux autres tout ce que vous voudriez qu’on vous fasse ».
Cette éthique, qui résulte de notre nature humaine, est un point de référence pour tout homme dans l’évaluation de son comportement. Et peu importe si je suis croyant ou non-croyant, je suis avant tout un être humain. J’ai donc l’obligation morale d’agir en tant qu’être humain.
Cependant, la question se pose immédiatement ici : est-il possible de vivre selon ce principe fondamental, sans difficultés ? Je pense que chacun d’entre nous est d’accord pour dire que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas sans raison qu’il y a un dicton qui dit que « l’enfer est pavé de bonnes intentions », ce qui signifie que vouloir ne signifie pas toujours réaliser.
La Bible, qui est la source de la révélation de Dieu, nous aide à comprendre d’où vient cette division, cette faiblesse en nous, en expliquant la cause de la présence du mal dans le monde à travers la description de la chute des premiers humains, c’est-à-dire Adam et Eve. Nous appelons cette réalité révélée le péché originel parce qu’elle est le péché du progéniteur de toute l’humanité (Adam), duquel la décision de suivre la tentation de Satan jusqu’à désobéir à Dieu a provoqué des conséquences touchant la nature humaine de ses successeurs (sa descendance), ainsi que la nature individuelle de chacun de nous. Dès le moment de la chute d’Adam, nous parlons alors de la nature pécheresse ou déchue de l’homme, qui a besoin d’une conversion personnelle et d’une guérison constantes, donc – le besoin d’être sauvé.
Après le péché originel, l’homme a perdu tellement en plus du sens de sa culpabilité et de la conscience responsable de ses mauvaises décisions, qu’il avait besoin d’une formation graduelle, d’une éducation dans la Foi, d’une pédagogie – disons progressive – pour comprendre tant sa situation dramatique que la nécessité d’en sortir, c’est-à-dire d’être sauvé. C’est pourquoi, – à travers l’histoire et tant finalement que définitivement en Son Fils Jésus-Christ – Dieu a proposé à l’humanité ce qu’on appelle les Alliances : D’abord avec Noé (le déluge), puis Abraham (la circoncision), ensuite Moïse (Pâques). Le rôle de chacune de ces Alliances était de rétablir petit à petit le chemin de retour vers Dieu, sur base de la loi morale (les 10 commandements). Au cours de son histoire (on appelle cela – histoire du salut), la fidélité à cette loi est devenue pour le Peuple élu (Israël), une garantie de rester dans l’intimité avec Dieu et, simultanément, une préparation pour accueillir le plus grand don que Dieu pouvait offrir à l’homme, c’est-à-dire l’Incarnation de Son Fils Jésus-Christ et Son sacrifice sur la Croix pour le salut du monde.
Le concept du péché, pour revenir au sujet du péché, résulte directement des offres divines de l’Alliance. Et, en définissant la notion du péché on peut dire ce qui suit : Le péché est un acte de l’homme, d’une transgression consciente et volontaire aux exigences liées au Décalogue. La Bible, en tant que Parole de Dieu à Son peuple, est intransigeante en cette matière et utilise des mots très forts pour expliquer cette transgression. L’infidélité du peuple est identique à la prostitution et suscite des conséquences temporelles sous forme de guerres, de pillage, d’exil, de famines etc.
Dans Son enseignement, Notre Seigneur Jésus-Christ, se référait également aux 10 commandements déclarant clairement que leur validité n’a en aucun cas été remise en question avec Sa venue. On peut dire plutôt que Son enseignement a élevé les exigences des Dix Commandements à un niveau plus élevé encore en L’imitant, lorsqu’Il dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Le Sacrement de Réconciliation qu’Il nous a laissé, est toujours un moment de confrontation personnelle courageuse avec les exigences du Décalogue, qui se base sur les trois premiers commandements se référant directement à Dieu lui-même et à son culte de la part de l’homme : 1) Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement, 2) Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement et 3) Tu te souviendras de sanctifier le jour saint. Ce n’est que d’eux que naissent les exigences morales envers le prochain : 4) Honore ton père et ta mère, 5) Tu ne tueras point (dans le sens : « homicide »), 6) Tu ne voleras pas, 7) Tu ne commettras pas d’adultère, 8) Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain, 9) Tu ne convoiteras pas ses biens, 10) Tu ne convoiteras pas sa femme.
L’examen de conscience, qui est la préparation fondamentale à la confession, n’est rien d’autre que l’effort de discerner nos tendances individuelles à des types spécifiques d’infidélité envers Dieu et notre prochain. Ensuite, il guide à demander pardon et, sous l’influence de la grâce divine, des possibilités de réconcilier nos péchés, c’est-à-dire de réparer le mal que nous avons commis. C’est pourquoi, ce sacrement de réconciliation est souvent appelé le sacrement de guérison. Il n’y a pas de meilleure illustration de ce sacrement que la parabole du fils prodigue dans Luc, chapitre 15.
Plus nous pratiquons ce sacrement, plus la qualité de notre vie intérieure s’améliore. En un mot, en le pratiquant nous sommes sur le chemin de la conversion personnelle et nous déclarons rester activement sur cette route, qui nous a été proposée au moment de notre baptême, afin de continuer l’effort de travailler sur nous-mêmes, avec l’aide de la grâce de Dieu, jusqu’au dernier moment de notre vie terrestre.
L’occasion de découvrir le Sacrement de Réconciliation au sein de notre UP sera donnée le dernier mercredi de nos «Mercredis de Carême », qui aura lieu à l’Écluse le 9 avril à 20 h.