Carême de Partage


L’une des conséquences les plus importantes d’être un vrai disciple de Jésus-Christ est la pratique de l’aumône, qui existe pratiquement depuis le début du christianisme. C’est l’une des œuvres de miséricorde les plus importantes et elle rend notre conscience sensible, à la fois au malheur et aux justes besoins des autres.
Dans les pages de l’Écriture Sainte, nous pouvons souvent voir que Dieu, déjà dans l’Ancien Testament, a appelé son peuple à pratiquer l’aumône comme une expression d’amour pour son prochain, en particulier celui qui n’est pas nécessairement aussi capable et prévoyant que les autres.
Dans la théologie morale, l’Église indique aussi très clairement que la première préoccupation, s’il s’agit de la gestion de nos revenus et moyens financiers, est de pourvoir à combler les besoins de ceux qui nous sont confiés, tels les enfants et nos parents âgés et autres personnes à notre charge, c’est notre obligation morale envers eux. Ce qui est intéressant ici, en plus, c’est que ce type d’ordre d’obligation concerne tous les gouvernements des différents pays du monde qui doivent penser d’abord à leurs citoyens. Ensuite, on aidera les autres, en fonction de ce qui nous restera (on apelle ça le superflus – « superflua » en latin) .
En guise d’exemple, nous ne pouvons pas transférer à une tierce personne ce qui revient à ceux qui nous sont confiés et à leur détriment. Il s’agirait là d’un vol commis envers eux. Si, en revanche, nous vivons seuls, nous pouvons toujours limiter nos besoins individuels et offrir le fruit de notre renoncement à ceux qui sont dans le besoin. Un tel acte dépassera ce qui est commandé par le commandement d’amour de notre prochain, autrement dit par ce qui juste, et apportera sans aucun doute du fruit dans notre éternité.
Le pape Léon le Grand (440-461), dans un de ses sermons pour le carême, appelait les
chrétiens de son époque en leur rappelant: « Mais voici revenus les jours plus spécialement marqués par les mystères qui ont renouvelé les hommes, les jours qui précèdent immédiatement la fête de Pâques. Nous sommes donc invités à nous y préparer plus activement par une religieuse purification. (…) Rien n’est plus profitable que de joindre aux jeûnes spirituels et religieux la pratique de l’aumône. Sous le nom de miséricorde, elle englobe beaucoup d’actions de bonté qui méritent l’éloge, et c’est ainsi que les âmes de tous les croyants peuvent se rejoindre dans un même mérite, malgré l’inégalité de leurs ressources ».
Comme chaque année, en période de carême l’Église en Belgique nous offre une action
Carême de partage en collaboration avec Entraide et Fraternité, une ONG catholique
belge, lors de deux weekends les 30 mars et 13 avril. Il s’agira de collectes recueillies dans nos églises et qui, transférées par l’intermédiaire de l’Archevêché, seront dirigées (comme chaque année) vers un but déterminé. Les bénéfices de la campagne de l’année 2025 seront versés pour aider les habitants du Pérou. Ici : https://careme.entraide.be/ où ‘on peut trouver les autres précisions ainsi que le numéro de compte pour soutenir ce projet directement en ligne.
Je voudrais également souligner notre action locale qui se déroule à Nodebais depuis plus de 20 ans. On l’appelle BRUNCH SOLIDAIRE. Chaque année, nous aidons principalement la maternité de l’hôpital de Jenda (Burundi). Cette année, notre Archevêché nous propose le Pérou, – dans notre équipe de catéchistes, nous avons une jeune maman catéchiste
Anna-Maria, qui est d’origine péruvienne. Avec l’aide de sa famille, nous voudrions
trouver un cas concret et digne de confiance au Pérou, que nous pourrions soutenir directement.
En résumé, notre Brunch aura lieu :
le 16 mars 2025 à la Maison de village à Nodebais,
après la Sainte Messe – Messe des Familles à Nodebais (11h30).
Service communication de UPBeauvechain