Je partage « 33ème Dima » avec vous

Chers amis en Jésus-Christ,

Malgré ces moments d’incertitude, je vous sais tous et toutes habités par l’espérance que nous donne la foi en notre Seigneur.

L’année liturgique tire à sa fin et dimanche prochain, sera célébré la Fête du Christ Roi, qui marque le dernier dimanche. Dans deux semaines, nous entrerons dans le temps symbolique de l’Avent, qui nous conduira à Noël. Dans cette optique donc, les textes nous rappellent le retour du maître qui nous demandera des comptes, surtout sur notre capacité à aimer. L’Évangile de ce dimanche nous parle de « LA PARABOLE DES TALENTS ». (Matthieu 25, 14-30). Avant de partir en voyage, un maître confie cinq talents à un serviteur, deux à un autre et un à un troisième. Les deux premiers vont faire fructifier leurs talents et même les doubler, tandis que le troisième a peur et il va cacher son talent dans la terre. Le maître revient de voyage et il convoque ses serviteurs : il félicite les deux premiers et dit à chacun : « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur ». Et il dit au troisième qu’il est bon à rien et il le jette dehors.

La faute du troisième serviteur, lui sur qui repose la pointe de la parabole, est d’avoir peur. A quoi bon agir et se donner du mal, si on ne fait pas confiance en Dieu et en la vie ? C’est le chapitre 3 de la Genèse qui, en langage mythique, nous dit ce qu’est fondamentalement le péché de l’homme : la peur, la défiance. « Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu donc ? L’homme répondit : Je t’ai entendu dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché » (Genèse 3, 9-10). Ici, le serviteur s’excuse en mots semblables : « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » Le serpent, le tentateur nous fait toujours prendre Dieu pour ce qu’Il n’est pas, un Dieu jaloux, perfide, qui aurait peur de perdre son emprise sur les hommes. « Tu moissonnes là où tu n’as pas semé. » Notre seul véritable péché est d’avoir peur de Dieu…

Prière en temps de confinement

 « Seigneur Jésus, je crois fermement que tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je t’aime plus que tout et je te désire de toute mon âme. Je voudrais te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des Saints. Puisque je suis empêché de te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme. Que ce Jeûne Eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que tu as éprouvé sur la Croix lorsque tu t’es écrié : ‘‘Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?‘‘

Que ce Jeûne Sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de ton amour. Que ce Jeûne Eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je t’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce. Que ce Jeûne Sacramentel creuse toujours davantage ma faim de te recevoir réellement et substantiellement avec ton corps, ton sang, ton âme et ta divinité lorsque les circonstances me le permettront. Amen. »

Bon dimanche à tous !

Votre frère, Père Simon Pierre.

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